Il n’est pas facile de parler de la mort avec son enfant. Pourtant c’est un évènement douloureux auquel il faut s’attendre et rarement se préparer. Ça peut aller de la perte d’un animal de compagnie, jusqu’à un membre de sa famille voire d’un proche. Dans tous les cas, parler de la mort est un sujet délicat surtout avec les enfants. Alors comment aborder le sujet sans les traumatiser ?
Parlez de la mort avec les bons mots
Quand vous abordez le sujet de la mort avec un enfant, faites-le avec sensibilité et tact. Autant que possible soyez franc et ouvert tout en laissant l’initiative de la conversation à l’enfant. Ne lui cachez pas que vous ne savez pas tout ou que certaines choses lui sont difficiles à comprendre pour l’instant, mais répondez de votre mieux à toutes ses questions.
Le concept de la mort est difficile à saisir pour un enfant. Pourtant évitez d’utiliser des expressions comme « s’endormir », « s’en aller » ou « partir » pour l’expliquer, car dans ce cas, il se peut que votre enfant ait peur d’aller au lit de crainte de mourir, ou qu’il attende le retour de l’être qui est parti.
Partagez vos rites et croyances
Vous pouvez faire participer votre enfant aux rites funéraires, ou du moins le faire assister et lui expliquer les raisons afin de l’aider à mieux comprendre la mort. Essayez de donner le sens des gestes comme l’enterrement ou l’incinération, ou la valeur des choses comme un tombeau ou une urne funéraire.
Si vous croyez en une vie après la mort, partagez vos croyances avec précaution tout en sachant que l’enfant ne pourra pas tout de suite les comprendre.
Utilisez des histoires à lire
Il est impossible de se préparer à la disparition d’un être cher, cependant, aborder le sujet de la mort avant qu’elle ne survienne peut atténuer efficacement la brutalité d’un tel moment d’épreuve. On peut alors aborder le sujet en douceur grâce à des histoires à lire. Ainsi l’enfant peut, par le moyen de ces lectures, mettre des mots sur ce qu’il éprouve le jour où il en aura besoin.
La plupart des livres ne cachent pas la peine d’une disparition mais mettent en valeur aussi le retour des beaux jours, la disparition du chagrin pour laisser place à l’espoir et aux meilleurs souvenirs de l’être disparu.